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Comment les grossistes perçoivent le tassement de l’inflation

La Confédération des grossistes de France (CGF) a publié en septembre son baromètre d’activité et d’opinion des professionnels. Les grossistes en produits agricoles et alimentaires pressentaient au printemps un ralentissement de l’inflation.

Evolution prévue (par rapport au trimestre précédent) des tarifs fournisseurs des grossistes en produits agricoles et alimentaires, dans le Baromètre de la CGF.
© CGF

A l’entrée de l’été, seule une minorité grossistes en produits agricoles et alimentaires s’attendait à une hausse de tarifs de la part de leurs fournisseurs de marchandises (hors frais de logistique et de fonctionnement) : 21 % au second trimestre 2023 d’après le baromètre d’opinions professionnelles de la Confédération des grossistes de France (CGF). Et également 21% s’attendaient à une baisse de tarifs.

Baisse des marges brutes

Quant au niveau d’activité, 36% anticipaient pour le 3e trimestre une amélioration par rapport à la même période de 2022. Tandis que 21% anticipaient une hausse d’activité. Les grossistes étaient plus incertains en début d’année 2023 : au 1er trimestre 2023 14% s’attendaient à un regain d’activité et 8% à une hausse d’activité. Ils ont affiché pour le second trimestre une hausse moyenne de chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier de 9% au deuxième trimestre ; un niveau affecté par la baisse des volumes vendus. L’inflation se reflète encore dans ces perceptions, dans une moindre de mesure qu’au 1er trimestre 2023 pour lequel le baromètre affichait 19,5 % de hausse de chiffre d’affaires en moyenne. Les produits avicoles (volailles de chair, œufs) stagnent en chiffre d’affaires et sont largement à la traine de l’ensemble. Au contraire les surgelés, produits laitiers et d’épicerie tiraient nettement le commerce de gros au second trimestre. Les marges brutes du commerce de gros alimentaire étaient ressenties en baisse par 55% des professionnels.

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