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Repas à 1 euro : comment la Loire-Atlantique l'expérimente dans ses collèges

Le Conseil départemental de Loire-Atlantique veut adapter le prix du repas à la cantine aux revenus des familles. Expérimentée sur cinq collèges de zone d'éducation prioritaire en cette rentrée, la tarification solidaire serait généralisée en septembre 2024.

La Loire-Atlantique veut adapter le prix du repas à la cantine aux revenus des familles
© Paul Pascal

L'accès à la restauration scolaire reste inéquitable en Loire-Atlantique comme ailleurs en France. Durant l'année scolaire 2020-2021, 76 % des collégiens du public du département étaient demi-pensionnaires, mais seulement 53 % de ceux situés en REP3 et 33 % en REP + (Réseaux d'éducation prioritaire).

Afin de faciliter l'accès à la restauration du midi, qui constitue «un enjeu essentiel pour la santé, la continuité éducative et la réussite scolaire des jeunes», le Conseil départemental a décidé de tester dans cinq collèges publics le déjeuner à partir de 1 € à la rentrée scolaire 2023-2024. Ces cinq collèges de Nantes, Saint-Herblain et Saint-Nazaire font partie du Réseau d'éducation prioritaire. Le nouveau mode de tarification y sera basé sur le quotient familial, calculé par la CAF de façon automatisé en fonction des revenus déclarés par la famille.

Les famille paient entre 1 et 5,30 €

Le Département projette de généraliser à la rentrée 2024 cette tarification sociale et solidaire. Une tarification progressive à partir de 1 € et plafonnée à 5,30 € par repas selon un barème en neuf tranches serait mise en place dans l'ensemble des collèges publics. Le calcul du tarif étant automatique, les familles n'auraient pas besoin de monter un dossier d'aides sociales. Aujourd'hui le tarif s'élève entre 2,90 € et 3,40 €. Le Département finance chaque année un Fonds collégiens (de 730 000 € en 2021) qu'il verse directement aux collèges publics et privés pour soulager les familles en difficulté financière. Mais toutes ne recourent pas à cette aide. La nouvelle tarification projetée devra permettre d'élargir l'accès à «un repas équilibré, varié, de qualité, et confectionné en cuisine par les chefs.fes avec des produits frais, bio et locaux».

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