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Cocorette poursuit son maillage du territoire national

Le spécialiste de l’œuf alternatif vient de reprendre les établissements Villeneuve dans le Gers et étend ses partenariats dans le Grand Est.

Pascal Lemaire, président-directeur général du groupe Cocorette.
© DR

En 2018, le groupe Cocorette a réalisé 130 millions d’euros de chiffre d’affaires (contre une centaine en 2017) avec 240 salariés et à partir d’œufs livrés par 600 producteurs. Discret, le groupe dirigé par Pascal Lemaire a poursuivi sa stratégie de maillage du territoire national. Dans le Sud-Ouest où le groupe a signé un partenariat avec Vivadour, « nous venons de reprendre il y a quelques semaines la casserie Villeneuve dans le Gers spécialisée dans l’alternatif », confie Pascal Lemaire. « Nous avions un centre de conditionnement à Montauban, nous allons tout massifier dans le Gers », poursuit-il. Des investissements pour agrandir le site ainsi que l’achat de deux calibreuses sont planifiés dans l’année. Un projet qui accompagne le déploiement des élevages dans la région. « Six élevages bios de 6 000 à 9 000 poules devraient arriver en production d’ici fin mai. Douze autres sont prévus d’ici à la fin de l’année », explique le PDG de Cocorette. La mise en place d’élevages en label Rouge avec Vivadour suivra.

Le groupe Cocorette se développe aussi dans l’est de la France, avec la mise en place des deux premiers élevages plein air de 30 000 à 40 000 poules en partenariat avec Dijon Céréales et Lorca. Reste la Bretagne, où le groupe s’occupe depuis le 1er janvier 2018 de la commercialisation des œufs produits par les adhérents de la coopérative Even, mais peine à trouver un centre de conditionnement (l’ex-site Gad mal situé ne l’intéressait pas).

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