Les abattages d’équidés ont été divisés par six en France en l’espace d’une décennie (2013-2023), selon MAA-Agreste.
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La consommation de viande de cheval en repli
Si les premières baisses constatées au début de la décennie sont à relier à un changement de réglementation, l'érosion des années suivantes est due au recul de la consommation. Elle régresse depuis 2013. C'est toujours sensible récemment : on comptait 5,2 % foyers acheteurs en 2023, contre 6,9 % en 2022. À noter, la consommation baisse en 2023, mais tend à se stabiliser depuis 2020.
Les prix de la viande de cheval en hausse
Les prix d’achat ont moins progressé en viande équine (+0,9%) sur un an pour une moyenne de 6,8 % pour l’ensemble des viandes. Cependant, le prix moyen d’achat de la viande chevaline est plus élevé, comparé aux autres viandes. Alors qu’il faut débourser 8,69 €/kg en moyenne pour un kilo de viande de porc, il faut compter 19,77 €/kg pour la viande de cheval.
Le commerce extérieur de viande de cheval se stabilise
Les importations et les exportations françaises tendent à se stabiliser. Nos achats sur le marché mondial ont baissé de 5,35% en 2023, comparés à 2022. Cependant, ce sont de petits volumes qui sont échangés. Nos importations sont passées de 7 086 tonnes en 2022 à 6 707 tonnes en 2023. Elles sont en hausse depuis l’Uruguay, notre principal fournisseur.
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Même tendance pour les exportations, on constate une hausse de 4,33 %. Dans le détail, nous sommes passés de 2 402 à 2 506 tonnes vendues. L’Italie, la Belgique et la Suisse sont nos principaux clients à l’export.