Céréales : un marché creux, sans surprise pour la période
Le marché céréalier est ce qu’il a coutume d’être en cette période de l’année et l’on ne peut tirer aucune tendance significative du très modeste nombre d’affaires, notamment sur le marché physique où les OS se contentent du service minimum de dépannage pour répondre, entre autres, aux quelques besoins urgents des FAB. Des besoins qui seront en sensible recul cette année si l’on considère les fabrications d’aliments du bétail à la fin octobre. Elles ont diminué de 5,3 % par rapport aux dix premiers mois de 2015, s’affichant à 15,75 Mt, soit un recul de 865 000 t. Sur l’ensemble de l’année, la baisse de production atteindrait le million de tonnes.
L’activité commerciale du secteur céréalier est suspendue jusqu’à la deuxième semaine de janvier, deux événements devant alors, sinon relancer le marché, du moins de jauger l’ambiance en ce début de seconde partie de la campagne : l’Assemblée générale de Senalia, le 6 janvier, et la Bourse du nouvel an à la Bourse de commerce de Paris.
Actuellement et à titre nominal, les cotations sont reconduites à 165 € pour le blé tendre, rendu Rouen, 140 € pour l’orge et 169 € pour le maïs FOB Moselle. Le seul produit indiquant une orientation effective de tendance reste le colza dont l’effritement des prix accompagne celui du soja à Chicago.