Céréales : net rebond du blé
Le long week-end qui se prépare ne stimule pas l’activité, mais le marché a digéré les effets du rapport USDA et les prix sont repartis à la hausse pour le blé, tirés par la persistance d’un déficit hydrique U.S, l’achat de l’Algérie prolongée de 200 000 t à 650 000 t, la venue de l’Arabie Saoudite et un éventuel prolongement des taxes russes à l’export après la fin de campagne. Sur le marché physique, le blé 76/220/11 est à 181 € rendu Rouen, tandis que la prime s’est dégradée (-16 €) pour le blé fourrager. L’orge reste soutenue en portuaire à 176 € rendu Rouen. On note un courant intérieur en maïs à 145 € camion départ E et L.
Bruxelles a avancé la date de clôture des attributions de certificats, ce qui a contribué à accélérer les demandes qui ont atteint, pour le blé, l’un des plus hauts niveaux hebdomadaires connus, avec 1,07 Mt (dont 296 200 t pour la France) ce qui porte à 25,5 Mt le total depuis le début de la campagne, soit 2,8 Mt de plus qu’il y a un an. Les certificats d’exportation d’orge depuis le début de campagne portent sur 6,85 Mt, contre 5 Mt un an plus tôt et les certificats d’importation de maïs sont tombés de 10,1 Mt à 7,06 Mt.
Les chargements ont, eux aussi, maintenu une cadence élevée. À Rouen, entre le 26 mars et le 1er avril, 230 000 t de blé tendre ont été chargées, dont 83 000 t pour l’Égypte et 73 000 t pour le Bangladesh. 41 000 t d’orge ont été embarquées pour la Chine.