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Céréales : monnaie et météo font les cours

Malgré l’avancée des cultures et une meilleure notation, le marché à terme de Chicago a clôturé hier en hausse pour tous les produits, en particulier le maïs qui retrouve son plus haut niveau depuis deux ans. Euronext et les marchés physiques français ont peu réagi aux fluctuations de la place américaine. Les conditions de cultures sont globalement bonnes en France et les estimations de semis au 1er mai sont sans changement par rapport à celles de début avril. L’achat par le Gasc de 60 000 t de blé ukrainien a plus surpris par sa date — en début de récolte égyptienne — que par son modeste volume. Face à un soja volatil (en rebond hier), le colza se maintient avec une nuance de fermeté, soutenu par les cours de l’huile de palme et du pétrole et un euro repassé sous la barre de 1,19 dollar.

Le ministère de l’Agriculture a publié hier ses estimations de l’état des semis pour les céréales et d’oléo-protéagineux en date du 1er mai. Les modifications sont infimes par rapport à avril. Les surfaces consacrées au blé tendre ressortent à 4,95 Mha de blé tendre (4,97 Mha estimé en avril), 361 000 ha pour le blé dur et 1,86 Mha pour l’orge. Les premières estimations pour le maïs portent sur 1,37 Mha (hors semences). Le ministère confirme la progression du colza de 6,3 % sur 2017 et de 1 % sur la moyenne quinquennale, avec 1,49 Mha. Les pois protéagineux perdent 4 % par rapport 2017 à 173 000 ha.

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