Céréales : marchés baissiers suite au rapport de l’USDA
Si le marché international du blé tendre reste très actif, avec des demandes multiples des pays importateurs (Arabie saoudite, Tunisie…) la France n’en profite guère. Il s’est fait quelques affaires en portuaire pour des petits blés (72 kg) alors que la demande est insignifiante en blé meunier, avec dégradation des cours. Les primes sur Rouen ou La Pallice sont tombées à + 4 €. Sur la nouvelle récolte les discussions s’engagent sur la base de prime de – 4 €, en début de campagne. Le rapport de l’USDA publié hier, revoit à la hausse ses prévisions de récolte mondiale de blé, à 751 Mt, en raison surtout d’une récolte australienne annoncée à 35 Mt, contre 33 Mt en févier (24,5 Mt l’an dernier). Les cours du blé dur continuent de s’effriter, conséquence du manque de qualité, avec une fourchette de prix allant de 165 à 200 €, rendu Rouen. L’orge a suivi le blé à la baisse, le maïs résiste grâce à la bonne demande persistante de l’amidonnerie, alors que le courant sur le Nord communautaire est réduit. Les ventes pour les FAB sont grandement pénalisées par la grippe aviaire ; on note quelques affaires par camion à 166 €, départ E et L, destination Grand Ouest. La prévision de production mondiale en hausse de 9 Mt et un stock de report de 220,7 Mt ont pesé sur les marchés à terme. De même, le stock de soja porté de 80,4 à 82,8 Mt a influencé Chicago à la baisse. Le colza sur le marché européen ressent cette baisse du soja ainsi que du pétrole et de l’huile.