Céréales : fluctuations peu significatives
L’appel d’offres du GASC égyptien pour la fourniture de blé tendre a été, sans grande surprise, emporté par la Russie à hauteur de 175 000 t. Malgré une hausse des prix russes, cette origine reste la plus concurrentielle sur un marché mondial acheteur, profitant des bas prix mondiaux. La pression de la production russe risque de ne pas se relâcher de sitôt, le record de 82 Mt annoncé pouvant encore augmenter. En revanche, la France est sans doute partie prenante dans l’achat de 50 000 t d’orge fourragère par la Tunisie. Le raffermissement de l’euro ne contribue pas à la compétitivité du blé français, mais celui-ci manifeste une certaine résistance à la baisse, tandis que l’orge affiche une fermeté justifiée par l’activité en portuaire. Le maïs a traduit sur Euronext la baisse de Chicago, mais le marché physique résiste. Le colza s’est, par contre, quelque peu relâché à l’instar du soja et des huiles. La dernière note du service des statistiques canadien rectifiant en hausse la production canadienne de canola à 19,7 Mt. Le même organisme a aussi revu en hausse la production de blé canadienne à 27,1 Mt dont 4,2 Mt de blé dur.