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Carambar & Co « dépoussière » la confiserie française

Thierry Gaillard, à la tête du groupe Carambar & Co, investit et innove pour redynamiser ses quatorze marques emblématiques rachetées à Mondelez.

Thierry Gaillard, président du groupe Carambar & Co annonce une hausse des ventes de 6,8% sur Carambar sur les 4 derniers mois.
© FDR

Après la création du groupe Carambar & Co permise par la société d’investissement Eurazeo, la nouvelle entreprise âgée aujourd’hui de 9 mois a réaffirmé sa volonté de « dépoussiérer le paysage de la confiserie française », par la voix de son président Thierry Gaillard qui s’exprimait devant la presse le 9 février. Regroupant de nombreuses marques rachetées à l’américain Mondelez (Carambar, Poulain, Krema, Vichy, Malabar, La Pie qui chante, Suchard…), « l’objectif premier du groupe est de relancer les marques, premièrement en France », affirme le président.

35 à 40 M€ d’investissement prévus

Fort d’un chiffre d’affaires de 250 millions d'euros (M€) en 2017, Carambar & Co prévoit un investissement de 35 à 40 M€ dans ses outils de production sur les trois prochaines années. Par ailleurs, l’entreprise fait de la revisite du plan de communication de la marque Carambar sa plus haute priorité, afin de dynamiser les ventes, en diminution de 5 % sur l’année 2017. Résultat : sur les quatre derniers mois, hausse de 6,8 % des ventes de Carambar, et ventes doublées des Carambar atomic. La seconde priorité de l’entreprise concerne la marque Poulain, dont une gamme de tablettes de chocolat au lait a été lancée.

Certains emballages n’avaient pas changé en 15 ans

Carambar & Co vise une croissance de 20 % du chiffre d’affaires en 5 ans. Plusieurs leviers seront soulevés, tel que le rapatriement de toutes les productions des produits en France, et un déménagement des autres productions Mondelez des sites français. Dans le but de toucher les plus jeunes consommateurs, Carambar & Co souhaite revoir les emballages de ses produits « dont certains n’avaient pas changé en 15 ans », commente Thierry Gaillard.

L’entreprise souhaite également réaffirmer le made in France de tous ses produits, s’inscrivant dans la volonté de la direction de maintenir les emplois et les usines en France. Déjà fort d’une réalisation de 45 % de son chiffre d'affaires à l'étranger (Royaume-Uni, Canada, Australie…), le groupe souhaite s’exporter davantage. Il nourrit un espoir de toucher le nord de l’Europe et de gonfler ses ventes aux États-Unis.

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