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Viande
Canard gras : vers des ventes en repli pour Pâques

Les ventes de foie gras déjà en repli en 2019, pourraient davantage se tasser avec la pandémie du Covid-19. Une situation qui appelle à la poursuite de la baisse de la production en ce début d’année.

evolution des mises en place de canards gras

Le commerce de foie gras pâtit du repli de la consommation intérieure. Sur l’ensemble de l’année 2019, les ventes ont reculé de 10,4 % en volume et de 8,6 % en valeur selon le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog). En cause, les mouvements sociaux et la loi Egalim qui limitent les promotions. Or, 70 % des ventes de foies gras sont effectuées grâce aux mises en avant dans les magasins. Dans un contexte de consommation en berne, la production se contracte également. En 2019, les mises en place de canards gras ont baissé de 3,3 % par rapport à 2018, atteignant 40,6 millions de têtes, inférieurs au niveau historique 2013-2015 à 42,3 millions de têtes, selon l’Itavi. Les abattages sont ainsi en recul de 10,4 % par rapport à la même période sur 2013-2015. Une tendance à la baisse qui devrait se poursuivre en ce début d’année.

Les effets du Covid-19

La situation actuelle de confinement provoquée par la pandémie de coronavirus menace davantage la consommation de foie gras : un produit de plaisir plutôt qu’un produit de première nécessité. Avec des rassemblements familiaux qui n’auront pas lieu à Pâques, l’interprofession redoute un commerce morose. Pendant les deux premières semaines de confinement, les ventes de foie gras et de magrets n’ont pas bénéficié de la frénésie des achats en grande distribution. Les consommateurs étant en ce moment plus demandeurs de produits classiques comme le poulet, les steaks hachés et les œufs. Mais un éventuel report de la consommation en cas de rupture de stocks de ces aliments ou d’un certain désintérêt pour des produits classiques n’est pas non plus à écarter dans les semaines qui suivent.

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