Blé tendre soutenu, blé dur à la hausse et maïs ferme
Le rebond des prix du blé sur le marché international se confirme avec une hausse des échanges importants, illustrés par l’appel d’offres égyptien d’hier, portant sur 420 000 t dont 180 000 t d’origine russe et 240 000 t de blé roumain, favorisé par l’euro, tout comme peuvent l’être d’autres origines européennes. La France se trouve écartée faute d’offres mais profite de la relative fermeté des cours mondiaux. La recherche de qualité reste l’objectif sur le marché intérieur, pour le blé tendre comme pour le blé dur. L’abondance de blé fourrager fait de l’ombre à l’orge et au maïs, mais ce dernier bénéficie des problèmes de navigation sur le Danube, ce qui reporte la demande du Nord de l’UE vers l’origine France, avec des cours soutenus sur le physique. Les États-Unis ont vendu 510 000 t de soja à la Chine mais les fortes perspectives de récolte, une détente des huiles et des prises de bénéfices ont réduit l’impact haussier du dynamisme du marché. Le colza a suivi le repli du soja, mais la tendance reste liée à l’instabilité des huiles.