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Biodemain soutient les producteurs en conversion

Lancée il y a un an par deux étudiants, la start-up qui valorise les produits d’agriculteurs en conversion vers le bio progresse autour de Lille et recrute.

Maxime Durand et Stéphane Delebassé, alors encore étudiants en cursus Iteem (Centrale Lille-Skema School), ont créé il y a un an la marque Biodemain. L’idée est d’aider des agriculteurs en conversion vers le bio. « Le déclencheur : mon grand-oncle qui a voulu convertir son élevage en Bretagne, et ça s’est très mal passé », raconte Maxime Durand. L’aventure commence par la vente de produits issus d’agriculteurs en conversion sur les marchés le week-end, en les rémunérant au moins 20 à 30 % de plus qu’en conventionnel. « La semaine prochaine, on sera présents dans onze points de vente, la moitié étant des E.Leclerc », explique Maxime Durand.

La start-up travaille aujourd’hui avec quarante agriculteurs dont dix au quotidien. Biodemain, avec son étiquette indiquant « n’est pas encore bio », s’affiche aujourd’hui sur des fruits, des légumes, du miel, de la farine, des haricots blancs, des lentilles… « Et d’ici à la fin du mois, de la soupe fraîche (on passe par un petit transformateur à Fretin). Nous avons aussi en projet des chips, de la confiture », poursuit le jeune entrepreneur qui sera diplômé dans un mois. Biodemain a recruté un collaborateur pour s’occuper de la transformation.

Début 2020, la start-up, qui devrait réaliser 5 000 euros de chiffre d’affaires ce mois-ci, souhaite recruter trois autres personnes. « Notre objectif est de nous développer autour de Lille puis sur la Région », indique Maxime Durand. Les deux fondateurs réfléchissent aussi à suivre les agriculteurs après leur conversion avec une autre marque bio et équitable.

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