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Étiquetage
Avoir son imprimante pour les petites séries

Les sociétés agroalimentaires produisant des petites séries de produits peuvent s’équiper d’une imprimante pour produire elles-mêmes leurs étiquettes personnalisables et qualitatives, vante le fabricant Oki. Explications.

Carol Dufour, responsable marketing d'Oki. © DR
Carol Dufour, responsable marketing d'Oki.
© DR

« Le point fort de nos imprimantes : elles sont parfaitement adaptées pour les étiquettes des petites séries de produits agroalimentaires dont les compositions peuvent vite changer selon les approvisionnements », décrit Carol Dufour, responsable marketing d’Oki. La société, spécialiste de la fabrication d’imprimantes pour les professionnels, propose des produits capables d’imprimer sur tout type de polyester, sur papier transparent, pour des rendus qui peuvent atteindre des tailles de 1,30 mètre. « Beaucoup de sociétés font appel à des prestataires, car ils ne savent pas qu’ils peuvent imprimer leur propre étiquette, souligne Carol Dufour, souvent, les imprimeurs réalisent 1 000 étiquettes, alors que les clients n’ont pas besoin d’en avoir autant ». Une telle imprimante permet aux entreprises de réduire leurs déchets. L’étiquette polyester produite résiste au froid et à l’humidité. « L’encre est durable dans le temps. Les codes-barres et les codes QR sont encore lisibles même si le produit a été conservé au frigo pendant six mois », précise-t-elle.

L’étiquette ne contamine pas les produits

Les imprimantes ont recours à une technologie dite toner, à base de poudre et de laser, au contraire de la technologie de jet d’encre, à base aqueuse, afin d’éviter tout transfert dans les denrées alimentaires. « L’étiquette fraîchement imprimée n’a pas à être traitée pour ne pas contaminer le produit. Cet aspect peut soulager les entrepreneurs aujourd’hui submergés de normes de sécurité », rassure Carol Dufour.

L’encre est durable dans le temps

Les appareils vendus par Oki sont disponibles aujourd’hui dans une fourchette de prix allant de 500 euros à environ 15 000 euros et réalisent des impressions en cinq couleurs, blanc inclus. « S’équiper avec de telles imprimantes permet à des sociétés productrices de produits artisanaux de maintenir une certaine souplesse », témoigne Carol Dufour. « L’un de nos clients produit de la soupe, mais ne sait pas quels légumes composeront les futures séries, ni la quantité ni la date limite de consommation. Aujourd’hui, ils peuvent très vite s’adapter et imprimer rapidement 10, 150 ou 700 étiquettes qu’ils auront eux-mêmes personnalisées », raconte-t-elle.

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