Aller au contenu principal

Aveltis et Prestor créent Eleveurs de porcs en France 

Légende (de gauche à droite) :Thierry GALLOU, directeur d’AVELTIS ; Jean COZ, vice-président de PRESTOR ; Bernard CHRÉTIEN, vice-président d’AVELTIS ; Guillaume ROUÉ, président de PRESTOR ; Philippe BIZIEN, président d’AVELTIS ;Olivier CORMIER, directeur de PRESTOR.
© Franck Jourdain

Les coopératives porcines finistériennes Aveltis et Prestor, numéro 2 et 3 de la production en France viennent de mettre sur les rails leur GIE de commercialisation. Éleveurs de porcs en France constituera sans conteste un poids lourd dans l’univers porcin avec 660 éleveurs et 5 millions de porcs -23 % de la production française-, face à Cooperl Arc Atlantique organisé, lui, sur un modèle vertical, l’abattage de l’essentiel de ses cochons étant réalisé dans ses propres usines. Avec une telle force de frappe, le GIE aura-t-il la capacité d’imposer ses vues à ses clients ? « Pas en termes de prix car on restera dans le marché, répond Philippe Bizien. En revanche on pourra mettre en place une relation plus durable avec nos clients ». Aux côtés du Marché du Porc Breton auquel Aveltis et Prestor sont viscéralement attachés (autour 18 % de son offre aujourd’hui), Éleveurs de Porcs en France écoulera l’essentiel de ses cochons auprès d’un petit nombre d’abatteurs : Kermené-Leclerc, JPA-Intermarché, Bernard pour 25 % chacun, Bigard pour 15-16 % et le reste en divers. Le GIE envisage également de proposer un socle de cahier des charges large permettant aux acheteurs de trouver la qualité de viande qu’ils recherchent. Décidé au début 2016 en pleine crise, le GIE voit donc le jour en période favorable. Idéal pour préparer l’avenir car d’autres crises reviendront forcément. 

Rédaction Réussir

Les plus lus

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio