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Informatique
Avec Vif, Aqualande entre dans l'ère 4.0

Le groupe aquacole Aqualande a choisi les modules de Vif pour la gestion de la production, des achats, des stocks et de la traçabilité-qualité, permettant d’optimiser son process. La mise en production est prévue pour 2021.

Olivier Guillot, responsable grands comptes des industries agroalimentaires de Vif © DR
Olivier Guillot, responsable grands comptes des industries agroalimentaires de Vif
© DR

Le groupe coopératif Aqualande, spécialiste de l’aquaculture situé dans le département des Landes, a choisi de s’associer avec la société Vif pour remplacer son système informatique et ainsi se tourner vers l’industrie 4.0. L’objectif de ce partenariat est de déployer un outil de gestion de production structurant pour toutes ses usines, quel que soit le type de produits : truite fumée, en frais ou surgelé, œufs de truite et produits préemballés. Le logiciel permettra d’optimiser la réception et la consommation des matières et des emballages, le calcul des coûts de revient standard et réel, de disposer d’une vision en temps réel des stocks et de répondre aux demandes évolutives de gestion de la traçabilité et de la qualité. « Toutes les données de production collectées permettent de comprendre très finement son activité, afin de ne pas en subir certains aspects », précise Olivier Guillot, responsable grands comptes des industries agroalimentaires de Vif.

Le logiciel permet moins de perte de matière

Ces données remontent à la direction générale qui peut ainsi piloter ses actions en temps réel. « Le logiciel permet moins de perte de matière, une optimisation du temps d’occupation des lignes et une optimisation du temps de travail du personnel. Cette meilleure organisation de la production la rend ainsi plus efficace et donc permet de gagner en rentabilité, assure Olivier Guillot. Cette traçabilité, décrivant finement les activités et le calcul du coût de revient permet de comprendre et maîtriser sa marge. »

Une installation suivie de près

Les discussions entre les deux sociétés ont commencé au premier trimestre 2020. Actuellement, les deux sociétés sont en phase d’analyse des besoins d’Aqualande qui entrera en phase de test début 2021. « Nous suivons de près l’installation et devons rencontrer tous les référents des domaines d’activité pour qu’ils nous partagent leur vision et la façon dont ils souhaitent que les pratiques soient améliorées à l’avenir », souligne Olivier Guillot.

Le travail entre les deux sociétés inclut un troisième acteur : Ingeniaa, partenaire intégrateur de Vif, spécialisé dans l’agroalimentaire. « Il s’occupe de la mise en place du logiciel chez notre client et du paramétrage, unique pour chacune des unités de production », explique-t-il. Le logiciel comprend par exemple un paramètre stock de sécurité, déclenchant une alerte pour passer commande auprès du fournisseur lorsque celui-ci est atteint. Lorsque le logiciel paramétré est validé par tous les référents, Ingeniaa débute la mise en production.

De nombreux clients agroalimentaires de Vif s’équipent de tels logiciels. « Le besoin d’intelligence logicielle était auparavant exprimée par des secteurs tels que l’automobile ou l’aéronautique. Aujourd’hui, elle touche de plus en plus l’agroalimentaire », conclut Olivier Guillot.

Aqualande, leader européen de l’aquaculture

Créé en 1981, Aqualande est devenu au fil du temps leader européen de l’aquaculture. Le groupe coopératif, qui affichait plus de 97 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, s’est développé, sur l’ensemble des activités de la filière aquacole, de l’élevage à la transformation de la truite, grâce à trois pôles d’activités : sélection et reproduction ; élevage ; transformation de truites. Avec une production de 4 500 tonnes par an, Aqualande (détenu à 50 % par Lur Berri) représente 78 % du marché hexagonal, notamment avec ses marques Ovive et Landvika. La société possède quatre centres de sélection et de reproduction de truites, deux écloseries pour espèces marines et quarante et une piscicultures réparties sur le massif forestier landais, les Pyrénées, les Charentes, le Languedoc et en Espagne, dont sept converties en bio depuis 2009.

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