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Alfa Laval salué pour son engagement en France

Tom Erixon, PDG d'Alfa Laval, et Jean-Jérôme Semat, président d'Alfa Laval France, sur la terrasse de la Chambre de commerce suédoise.
© S. C.

Le président-directeur général de l’équipementier suédois Alfa Laval, Tom Erixon, était à Paris le 27 novembre pour recevoir le prix d’excellence de la Chambre de commerce Suédoise en France. Ce prix distingue chaque année une entreprise suédoise performante, engagée sur le territoire français et se développant particulièrement bien sur ce territoire.

L’ambassadrice de Suède, Veronika Wand-Danielsson, était présente à la réception en compagnie du président d’Alfa Laval France, Jean-Jérôme Semat. L’occasion de rappeler l’histoire d’Alfa Laval en France : le fondateur Gustaf de Laval y a implanté son entreprise il y a 110 ans. Le leader mondial de l’échange de chaleur, de la séparation et du transfert des fluides (3,77 milliards d’euros de chiffre d’affaires) a cinq sites de production d’équipements en France. En particulier, les deux plus gros échangeurs de chaleur sont fabriqués dans les régions de Grenoble et de Mâcon. Deux des sites comprennent un centre de recherche.

Prochain centre technique pour les régions méditerranéennes

Un centre de services techniques se trouve à Lyon et un second doit ouvrir en février prochain à Marseille. Tom Erixon précise que cette seconde implantation servira, dans l’agroalimentaire, les professionnels du vin et de l’huile d’olive. Le siège social de la SAS Alfa Laval se trouve près de Lyon ainsi que les services commerciaux. Le réseau de distributeurs de l’équipementier couvre l’ensemble du territoire de façon à assurer le plus de proximité possible aux PME.

Tetra Pak est le plus opérant dans les industries des boissons, des produits laitiers et des huiles. L’entreprise emploie 850 personnes en France. Elle y consacre 7,5 % de ses dépenses en recherche et développement et 9 % d’investissement de production, soit environ 60 millions d’euros en dix ans. L’agroalimentaire, l’agro-industrie et l’eau constituent l’un des trois domaines d’activité cible du constructeur, aux côtés de la pétrochimie et de la marine. Ses clients sont les boissons, l’amidon, le sucre, le bioéthanol et l’huile.

Économies d’énergie et qualité

Tom Erixon annonce l’engagement de l’entreprise à faire réaliser à ses clients 20 % d’économie d’énergie en moyenne au cours des deux à trois ans à venir. Un nouvel échangeur thermique, le « T25 » ouvre la marche. Le groupe Alfa Laval prévoit trois fois plus de lancements dès cette année qu’au cours des trois années précédentes. Tom Erixon affirme que les technologies de transfert de liquides et de séparation de substances vont aussi contribuer aux économies d’énergie. Il insiste sur le lien entre l’empreinte carbone et la qualité. « Dans l’extraction d’huile alimentaire, nos séparateurs à basse friction rendent un faible taux d’acidité. Dans l’industrie de la bière, nous pouvons faire en sorte que les levures demeurent vivantes, afin d’être réemployées. Dans toutes productions, une part du produit extrait peut être réinjectée dans le procédé », donne-t-il en exemple.

Des économies d’énergie très substantielles sont promises également dans le domaine du nettoyage et de la désinfection, grâce notamment à certains mélangeurs.

Davantage de développements et d’efficacité

Lors de sa rencontre avec les investisseurs au Danemark le 23 novembre, Tom Erixon, président-directeur général d’Alfa Laval, a fait part de l’augmentation des efforts de R & D et de l’accélération de lancements. Il s’est aussi félicité de gains d’efficacité. « La vitesse d’interaction avec nos clients est mesurée. Elle s’est accélérée », a-t-il affirmé. Il a aussi rendu compte d’un « haut niveau de satisfaction à travers divers secteurs », concernant la vitesse de commercialisation, les compétences pour répondre aux besoins et la rapidité d’intervention en cas d’insatisfaction.

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