Agneau : un contexte assez maussade
Bovins : Sur la période de quatre semaines se terminant le 17 mai, les achats des Français de viande bovine fraîche ont certes de nouveau reculé par rapport à l’an dernier (-1,3 %), mais toujours de manière moindre que l’ensemble des viandes de boucherie fraîches (-3,5 %). A 15,48 e/kg en moyenne selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, le prix moyen d’achat progressait de 1,4 % par rapport à la même période de 2015.
Veaux : La semaine a débuté assez péniblement sur les marchés des petits veaux. Les cours se sont effrités sur plusieurs marchés en vif, notamment pour les mâles laitiers mais aussi certains croisés allaitants. L’offre semble largement en mesure de satisfaire les besoins du moment.
Ovins : Pas vraiment d’optimisme dans la filière ovine en ce début de semaine. Les disponibilités en viande sont assez larges, que ce soit en origine française, d’outre-Manche ou même d’Espagne. Dans le même temps, la consommation est atone. La météo dans l’ensemble ne se prête pas aux grillades et l’Euro de football incite davantage au snacking qu’à la cuisine. Si des opérations sont prévues avec la grande distribution régulièrement, les opérateurs estiment que les commandes des chefs de rayon boucherie sont plus limitées que l’an dernier. Ces derniers se montreraient prudents, craignant la mévente. Les prix de la viande oscillent entre stabilité et baisse selon les origines et les débouchés considérés.