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International
Agneau : comment la Nouvelle-Zélande compense la baisse de la demande chinoise

C’est l’heure du bilan de la mi-campagne pour la filière ovine en Nouvelle-Zélande. La baisse de la production limite les exportations du pays.

© Virginie Pinson

12,8 millions d’ovins ont été abattus en Nouvelle-Zélande sur la première partie de la campagne 2021/22 qui a débuté en octobre. Ce qui représente 256 000 tonnes de viande, résume Beef+Lamb NZ, soit 14 % de moins que l’an dernier. Près de 80 % de la viande ovine que produit la Nouvelle-Zélande est exporté. Sur les six premiers mois de la campagne, les exportations néo-zélandaises ont chuté de 14 % du faut de la baisse de la production.

Chute de la demande chinoise, compensée par la dynamique américaine

Après des années de croissance, les expéditions de viande ovine néo-zélandaise vers la Chine ont chuté de 26 % sur cette première moitié de campagne. En cause, les perturbations du trafic maritime et les confinements en Chine qui ont limité la demande. En revanche, les envois vers les États-Unis ont bondi de 15 % grâce à des taux de change avantageux et des ventes au détail toniques. Néanmoins les experts néo-zélandais se montrent prudents sur la tenue de la demande américaine à cause de l’inflation qui devrait peser sur les dépenses des ménages. 

Et vers l’Union européenne ?

Les envois de viande ovine de la Nouvelle-Zélande vers l’Union européenne ont bondi de 18 % dans un contexte de manque d’offre sur le marché communautaire. Ils ont en revanche reculé de 7 % vers le Royaume-Uni, suffisamment approvisionné.

Et sur la suite de la campagne ?

Les envois devraient se ressaisir sur la suite de la campagne, les exportations de viande de mouton ne devraient reculer que de 3,1 % et celles d’agneau de 1 %. En valeur, les exportations devraient augmenter de 13 % pour l’agneau et 10 % pour le mouton, grâce à la hausse des prix mondiaux.

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