Les prix du blé tendre reculent sur la semaine du 24 novembre au 1er décembre, le mais remonte
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Les prix du blé tendre, du blé dur et de l’orge fourragère se sont repliés sur le marché physique français, entre le 24 novembre et le 1er décembre 2025. Ceux du maïs ont quelque peu gagné du terrain dans le même temps.
Les prix du blé tendre en repli sur un marché très concurrentiel
Le prix du blé tendre en rendu Rouen, sa place de référence, s’élevait à 184,50 €/t au 1er décembre 2025 sur la période novembre-décembre, perdant 4 €/t sur la semaine, dans le sillage d’Euronext. Le contrat blé sur le CBOT a progressé. Le marché à terme européen replonge sur ses plus bas niveaux après le rebond observé début novembre. La concurrence est de plus en plus vive entre les différentes origines. Selon Céré’Obs, sur la semaine 47 (du 18 au 24 novembre), les semis de blé tendre pour la récolte 2026 ont progressé de 95 % à 98 % de la sole attendue (contre 93 % l’an dernier à dates). Les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” se sont dégradées, passant de 98 % à 97 % (contre 87 % en 2024).
Le prix du blé dur en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence, valait 247,50 €/t sur la période novembre-décembre, le 1er décembre 2025, perdant 7,50 €/t sur la semaine. La semoulerie française est globalement couverte. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 47 (du 18 au 24 novembre), les semis de blé dur pour la récolte 2026 ont progressé de 69 % à 80 % de la sole attendue (contre 64 % l’an dernier à dates).
Les cotations du blé dur reculent, pénalisées par une demande intérieure atone
Le prix du blé dur rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence, valait 247,50 €/t au 1er décembre 2025, pour la période de novembre à décembre, soit un recul hebdomadaire de 7,50 €/t. La semoulerie française apparaît désormais largement couverte, limitant les achats supplémentaires et pesant sur les cours.
Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, les semis de blé dur destinés à la récolte 2026 ont progressé de 69 % à 80 % de la sole prévue sur la semaine 47 (du 18 au 24 novembre), contre 64 % à la même période l’an passé.
Les cours de l’orge fourragère, supérieurs à ceux du blé tendre, ont perdu du terrain
Le prix de l'orge fourragère en rendu Rouen, sa place de référence, cotait le 1er décembre 187,50 €/t, pour la période de novembre à décembre, perdant de 3,50 €/t sur la semaine. Sur le marché physique français, le prix de l’orge fourragère demeure supérieur à ceux du blé meunier en rendu Rouen, ce qui est inhabituel. L’offre est globalement insuffisante par rapport à la demande. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 47 (du 18 au 24 novembre), les semis d’orge d’hiver pour la récolte 2026 ont progressé de 98 % à 99 % de la sole attendue (contre 97 % l’an dernier à dates). Les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” se sont dégradées, passant de 98 % à 96 % (contre 84 % en 2024).
Les prix de l’orge de brasserie ont baissé sur un marché calme
Les prix de l’orge de brasserie en FOB Creil, leur place de référence, s’établissaient à 186 €/t en Faro (variété d’hiver) et 190 €/t en Planet (variété d’hiver) au 1er décembre 2025, pour la période de janvier à juin, soit un repli de 1 €/t sur la semaine. Le marché est très calme, le secteur de la bière n’étant pas porteur. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 45 (du 4 au 10 au novembre), les semis d’orge de printemps pour la récolte 2026 ont progressé de 1 % à 6 % de la sole attendue (contre 1 % l’an dernier à dates). Pas de nouvelles données cette semaine.
Les cotations du maïs ont légèrement progressé, sur un marché acheteur
Le prix du maïs en rendu Bordeaux, sa place de référence, s’élevait à 182 €/t au 1er décembre 2025 pour la période janvier-mars, gagnant 0,50 €/t sur la semaine, dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT. La demande sur le marché mondial est forte et la concurrence prix s’accroît sur les diverses origines, notamment d’Argentine et d’Ukraine, par rapport à l’offre états-unienne. Selon le rapport du Céré’Obs, sur la semaine 47 (du 17 et le 24 novembre), les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” pour la récolte 2026 se sont stabilisées 59 % (75 % l’an dernier à date). La récolte de maïs grain s'est stabilisée à 99 % des surfaces emblavées (contre 88 % l’année dernière à dates).
Les cours de la luzerne déshydratée sont inchangés
Pas de changement de cotation en luzerne déshydratée, à 180 €/t en départ Marne sur la période des 3 de novembre. En pulpes de betterave déshydratée, le prix de 212 €/t en départ Marne vaut désormais pour la période janvier-septembre.
Les prix de la paille demeurent inchangés
Pas de changement de prix de la paille en départ Nord-Est, à 97,50 €/t en moyenne. Le marché est calme.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.