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Les prix du blé sous pression malgré la mauvaise récolte

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont reculé sur le marché physique français entre le 22 et le 29 juillet.

Lire aussi : Les prix des pois et féveroles grimpent avec la mauvaise récolte

Les prix du blé tendre baissent

Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont fait volte-face à la baisse entre le 22 et le 29 juillet, dans le sillage d’Euronext et du CBOT. L’analyste SovEcon a de nouveau relevé sa prévision de production de la Russie, se rapprochant désormais des 85 Mt, conséquence de rendements meilleurs qu’attendu dans les oblasts de la Volga et des régions du Sud. Les conditions de culture en Argentine sont bien meilleures que l’an dernier. La sole nationale est estimée à 6,3 Mha. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont dégradées durant la semaine se terminant le 22 juillet, perdant deux points à 50 % (contre 78 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.

Lire aussi : Céréales - Repli des prix du blé, compte tenu de la concurrence russe

Les prix du blé dur reculent aussi

Les prix du blé dur sur le marché physique français se sont repliés entre le 22 et le 29 juillet, compte tenu de l’indolence du marché. En France, les conditions de culture du blé dur se sont dégradées durant la semaine se terminant le 22 juillet, perdant deux points à 58 % (contre 67 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs. .

Lire aussi : Nutrition animale : quel impact de la mauvaise récolte céréalière française sur les fabrications d’aliments ?

Repli des prix de l'orge fourragère

Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français ont baissé entre le 22 et le 29 juillet. Pourtant la demande s’est réveillée, correspondant davantage à des besoins de couvertures des organismes stockeurs plutôt qu’à un réel besoin à l’exportation. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 22 juillet, à 53 % (contre 80 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.

Lire aussi : Les prix du sucre progressent fin juillet

Les prix du maïs en perte de vitesse

Les prix du maïs sur le marché physique français en ancienne récolte ont fait volte-face à la baisse entre le 22 et le 29 juillet, à l'image des contrats maïs sur les marchés à terme d’Euronext et du CBOT. Les conditions de culture s'améliorent au pays de l'Oncle Sam, alors que les opérateurs s'attendaient à une dégradation. Les récoltes de la Safrinha touchent à leur fin au Brésil. L'origine ukrainienne, malgré la vague de chaleur, se vend également à bas prix. Dans l’Hexagone, les conditions de culture du maïs se sont améliorées durant la semaine se terminant le 22 juillet, gagnant un point à 82 % (contre 81 % en 2023 à pareille époque), selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 

Rédaction Réussir

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