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Les prix des bovins sous leur niveau de l’an dernier pour la première fois en trois ans !

La morosité de la demande en viande bovine se traduit sur les prix des gros bovins, qui viennent de passer sous leur niveau de la même période de l’an dernier.

carcasse vache abattoir
Le manque de demande en viande pénalise les prix des vaches laitières et des jeunes bovins
© Virginie Pinson

5,13 €/kg, c’est le prix moyen pondéré des gros bovins entrée abattoir en semaine 28, selon les remontées de FranceAgriMer. C’est deux centimes de moins qu’un an plus tôt à la même date. C’est la première fois depuis l’été 2020 que cette cotation nationale se situe sous son niveau de la même semaine un an plus tôt.

Après le manque d’offre, le manque de demande

Si les cotations ne faisaient que monter ces derniers mois, c’est bien sur sous l’effet de la baisse des abattages. La décapitalisation bovine porte un coup dur aux opérateurs, et les abattages de gros bovins ne font que reculer depuis le début de l’année. Néanmoins, il semble que dorénavant la demande baisse plus vite que l’offre. En France, les commandes sont jugées très décevantes y compris pour les pièces à griller. Les stocks augmentent dans les abattoirs que ce soit en frais ou en surgelé. Vers nos traditionnels clients que sont la Grèce et l’Italie, où la demande estivale est normalement dopée par le tourisme, les commandes sont aussi en repli, l’origine France étant moins compétitive que ses concurrents, notamment polonais.

C’est en jeunes bovins que les prix baissent le plus

Les prix des génisses se tiennent à peu près, dans un contexte de disponibilités très réduites. Les vaches allaitantes résistent aussi, car les abattoirs tiennent compte du ciseau dans lequel sont pris les éleveurs alors que les coûts de production restent élevés. En vache laitière, le pression est plus nette, avec des cotations qui perdent 1 à 5 centimes selon la qualité. La demande en haché recule et la fermeture des cantines participe à cette atonie générale. C’est en jeunes bovins viande que les prix reculent le plus nettement, de 1 à 5 centimes selon la conformation, sous la pression des cotations européennes.

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