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Les prix de l’orge fourragère ont gagné 6 €/t sur la semaine, tirés par l’exportation

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère, de l’orge brassicole et du maïs ont progressé sur le marché physique français, entre le 1er et le 8 décembre2025. Ceux du blé dur ont perdu du terrain dans le même temps. 

Les prix du blé tendre ont grimpé sur un marché à la prime de risque renforcée

Le prix du blé tendre en rendu Rouen, sa place de référence, s’élevait, le 8 décembre 2025, à 187,50 €/t sur la période janvier-mars, gagnant 3 €/t sur la semaine, dans le sillage d’Euronext et du CBOT. Des frappes de drone ukrainiens sur des cargos russes ont relancé la prime de risque géopolitique, Vladimir Poutine ayant menacé les bateaux de l’Ukraine et de ses alliés en mer Noire. Selon Céré’Obs, sur la semaine 48 (du 25 novembre au 1er décembre), les semis de blé tendre pour la récolte 2026 ont progressé de 958% à 99 % de la sole attendue (contre 96 % l’an dernier à dates). Les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” se sont dégradées, passant de 97 % à 96 % (contre 81 % en 2024).    

Les cotations du blé dur se sont repliées, la semoulerie française étant absente du marché

Le prix du blé dur en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence, valait, le 8 décembre 2025, 240 €/t sur la période janvier-mars, perdant 7,50 €/t sur la semaine. La semoulerie française est peu présente. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 48 (du 25 novembre au 1er décembre), les semis de blé dur pour la récolte 2026 ont progressé de 84 % à 88 % de la sole attendue (contre 76 % l’an dernier à dates).

Les cours de l’orge fourragère ont gagné du terrain

Le prix de l'orge fourragère en rendu Rouen, sa place de référence, cotait, le 8 décembre 2025, 193,50 €/t sur la période janvier-mars, gagnant de 6 €/t sur la semaine. Le taux d’engagement est record et l’activité reste portée par la demande à l’exportation. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 48 (du 25 novembre au 1er décembre), les semis d’orge d’hiver pour la récolte 2026 ont progressé de 98 % à 99 % de la sole attendue (contre 98 % l’an dernier à dates). Les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” se sont stabilisées, à 96 % (contre 81 % en 2024).

Les prix de l’orge de brasserie ont grimpé dans le sillage des autres céréales

Les prix de l’orge de brasserie en FOB Creil, leur place de référence, s’établissaient, le 8 décembre 2025, à 188,50 €/t en Faro (variété d’hiver) et 191,50 €/t en Planet (variété d’hiver) sur la période janvier-juin, en repli respectivement de 2,5 €/t et 1,50 €/t sur la semaine. Le marché est très calme, le secteur de la bière n’étant pas porteur. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 45 (du 4 au 10 au novembre), les semis d’orge de printemps pour la récolte 2026 ont progressé de 1 % à 6 % de la sole attendue (contre 1 % l’an dernier à dates). Pas de nouvelles données cette semaine.

Les cotations du maïs ont progressé, la qualité de la récolte ukrainienne laissant à désirer

Le prix du maïs en rendu Bordeaux, sa place de référence, s’élevait, le 8 décembre, à 182 €/t sur la période décembre-mars, sans évolution sur la semaine. Et ce, alors que les contrats maïs sur les marchés à terme d’Euronext et du CBOT gagnaient du terrain dans le même temps. Les problèmes de qualité et d’humidité devraient freiner sa commercialisation de la récolte ukrainienne. Selon le rapport du Céré’Obs, sur la semaine 48 (du 25 novembre au 1er décembre), les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” pour la récolte 2025 se sont stabilisées 59 % (75 % l’an dernier à date). La récolte de maïs grain a évolué, de 99 % à 100 % des surfaces emblavées (contre 93 % l’année dernière à dates).

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.

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