Les prix de l’huile d’olive devraient rester loin des records sur 2025/2026
Après des records historiques en 2023 et 2024, les prix de l’huile d’olive sur les marchés de gros ont fortement baissé en 2025. Les cours de l’huile d’olive devraient rester à des niveaux plus habituels sur la campagne 2025/26 car à une bonne demande fera face une offre en rapport.
Après des records historiques en 2023 et 2024, les prix de l’huile d’olive sur les marchés de gros ont fortement baissé en 2025. Les cours de l’huile d’olive devraient rester à des niveaux plus habituels sur la campagne 2025/26 car à une bonne demande fera face une offre en rapport.
Les prix de l’huile d’olive ont dégringolé de leurs records atteints en 2024 grâce à une bonne production notamment chez le leader mondial qu’est l’Espagne, mais aussi en Grèce. Seule exception, l’Italie, qui a vu ses cours rester élevés à cause d’une sécheresse estivale qui a plombé la campagne 2024/25.
Lire aussi : Les prix de l’huile d’olive davantage surveillés par Bruxelles
Une production d’huile d’olive stable en 2025/2026
Alors que la récole 2025/26 se termine dans le bassin méditerranéen, la FAO indique qu’elle devrait être similaire à celle de l’an dernier. L’Espagne va rester leader, avec 40 % de la production d’olive, devant la Tunisie (13 %). L’Italie devrait voir sa production se ressaisir tandis que Grèce et Turquie sont attendues en léger repli.
Lire aussi : D’où vient l’huile d’olive consommée en France ?
Une consommation toujours attendue tonique
Alors que les prix au détail de l'huile d'olive reculent pour le consommateur, après les hausses en 2022, 2023 et 2024, la consommation mondiale d’huile d’olive est attendue dynamique par la FAO. Les échanges mondiaux pourraient atteindre un plus haut historique, ce qui devrait profiter à l’Espagne, même si les importations des États-Unis peuvent être pénalisées par les droits de douane. La demande progresse par ailleurs en Chine et au Brésil.
Vers une volatilité des prix de l’huile l’olive
Même si cette campagne s’annonce plus sereine, la FAO rappelle que la production d'olive va rester pénalisée par le dérèglement climatique et les sécheresses. La chaleur est notamment propice à la propagation de la maladie Xylella fastidiosa. La hausse des coûts de production, notamment liée à la main-d’œuvre, est aussi un obstacle pour la filière, tout comme la dégradation des relations commerciales internationales. A noter, la FAO pointe l’importance des contrôles et de la lutte contre la fraude pour garder la confiance du consommateur.