Europe
La filière porcine espagnole compte toujours sur l’exportation
En porc, l’offre espagnole baisse. Cependant, le pays est dépendant des exportations. Il espère les développer vers la Chine.
En porc, l’offre espagnole baisse. Cependant, le pays est dépendant des exportations. Il espère les développer vers la Chine.
En porc, l’offre est baissière en Espagne depuis plusieurs semaines. Les importations du Nord de l’Europe ne permettent pas de combler les besoins. Dépendant des ressources en eau, le pays a subi de lourdes pertes pendant cet été caractérisé par la sécheresse. D'autre part, l’Espagne est aussi très tributaire des céréales étrangères pour l’alimentation des porcs. Avec la guerre en Ukraine, le pays a négocié des importations de maïs en provenance d’Amérique du Sud. En dépit de cette baisse de production, les exportations augmentent à destination des pays de l’Europe de l’Est.
Par ailleurs, l’Espagne espère que la Chine va revenir aux achats après de longs mois d’absence. Récemment, les importations du gouvernement chinois ont progressé pour contenir la hausse des prix. À l’approche du nouvel an chinois, l’Espagne s’attend à voir ses envois progresser à court terme. Le pays dépend largement des exportations. Pour rappel, Madrid avait déployé plusieurs moyens pour sortir de la crise financière et immobilière. Le développement de la filière porcine était l’un d’entre eux.
Avec une production importante et des importations en provenance des pays du Nord, l'Espagne est autosuffisante en porc à 230-240 %. “Le pays est condamné à exporter”, explique Pascal Le Duot, directeur délégué du Marché du porc breton.
