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Céréales
Hausse générale en fonction de la météo

La demande mondiale et les conditions climatiques en France profitent aux cours des céréales à paille. Les cours du maïs ont eux aussi affiché une progression profitant de la baisse de l’euro face au dollar.

Période du 26 novembre au 3 décembre. Le marché des céréales s’est raffermi cette semaine, sur fond de parité monétaire favorable et surtout d’inquiétudes pour le développement des céréales à paille dans certaines zones de production notamment françaises. Dans le détail, les semis de blé et d’orge d’hiver étaient respectivement avancés à 80 % et 89 % au 25 novembre, selon le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, contre 99 % et 100 % à même époque. De plus, les surfaces évoluant dans de bonnes conditions ont régressé à 75 % en blé tendre comme en orge, contre 82 % et 76 % la semaine précédente. Dans la zone mer Noire et le reste de l’Europe, les conditions de cultures restent satisfaisantes. L’activité sur le marché mondial, et notamment les bons niveaux de ventes de blé états-unien, a aussi dopé les cours du blé. Selon les chiffres du département américain à l’Agriculture (USDA), les États-Unis ont vendu 612 700 t de blé la semaine passée (au-dessus des attentes des analystes). En Europe, selon les chiffres de la Commission européenne au 2 décembre, les ventes de blé et d’orges s’élèvent respectivement depuis le début de la campagne à 11,140 Mt (7 Mt en 2018 à même époque) et 3,368 Mt (2,335 Mt). Sur le marché mondial, l’Algérie et l’Égypte recherchent actuellement des volumes de blé à livrer début 2020.

En fondamentaux, on retiendra l’annonce par les autorités australiennes (Abares) de l’abaissement des estimations de production de blé du pays à 15,85 Mt contre 19,1 Mt en septembre et 17,3 Mt l’an passé.

Les cours du maïs ont eux aussi affiché une progression sur la semaine, profitant de la baisse de l’euro face au dollar. Pour autant, les quantités disponibles sur le marché limitent le potentiel de hausse sur cette matière première actuellement.

L’activité sur le marché physique français était limitée par une certaine rétention de l’offre ainsi que par une demande moyenne. Les fabricants d’aliments du bétail ont procédé à quelques achats de compléments, notamment en prévision des mouvements sociaux attendus. Les meuniers étaient quant à eux plus intéressés par la prochaine récolte de blé.

Estimations de la Commission européenne

En blé et en orge, les productions sont respectivement réévaluées par la Commission à 146,8 Mt (-0,2 Mt) et 62,6 Mt (+0,2 Mt), et les exportations et stocks sont attendus en blé à 26 Mt et 18 Mt. En maïs, la récolte européenne est estimée à 67 Mt (+0,4 Mt vs octobre) et le stock de fin de campagne à 22,2 Mt (+0,5 Mt vs octobre). Les ventes à l’exportation restent, elles, stables à 3,5 millions de tonnes.

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