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Grippe aviaire : la DGCCRF autorise des dérogations sur l'étiquetage

La DGCCRF autorise des changements de recettes du fait de la raréfaction de certains œufs, graisses ou viandes issus de l’aviculture, affectée par la grippe aviaire. Voici les conditions et des exemples fournis à la presse par l’administration.

La liste des ingrédients d'une charcuterie de volaille pourrait changer du fait des tensions d'approvisionnement d'ingrédients causées par la grippe aviaire.
© Open Food Fact

Les tensions d’approvisionnement causés par la grippe aviaire excusent des changements de composition temporaires, dont le consommateur doit être averti. La DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) précise que chaque demande sera étudiée au cas par cas par les directions départementales. L’administration veillera aux points suivants :

  • dérogation temporaire, de 3 mois au maximum ;
  • introduction d’un ingrédient dans danger pour le consommateur (allergènes …) ;
  • difficultés avérées et importantes d’approvisionnement ;
  • respect des conditions minimales d’information des consommateurs, proportionnées aux changements de recette ;
  • en cas de dégradation substantielle la qualité de la denrée et/ou de la loyauté de l’information apportée au consommateur (« origine France », « élevage en plein air »…), une « information explicite, lisible et visible » sera apportée à l’étiquetage. Par exemple au cas où l’ovoproduit utilisé n’est plus issu de poules élevées en plein air mais en cage.
  • S’il est impossible de formuler une indication immédiate et explicite, l’étiquetage pourrait comporter une mention de type « DEROG ». Le service de presse de la DGCCRF donne un exemple : des « rillettes de canard » pour lesquelles une partie de la viande et/ou du gras de canard serait remplacée par la viande et/ou du gras de poulet, sous réserve cependant que le produit final contienne un minimum de 40 % de viandes de canard et 20 % de gras de canard.

Les tensions d’approvisionnement en huile de tournesol, consécutives à la guerre en Ukraine, ont donné lieu à près de 4 500 changements de recettes répertoriées par l’administration.

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