En œuf, l’industrie ralentit avant les fêtes
L’évolution des prix des œufs français, au 18 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 18 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Aucun changement sur le marché de l’œuf tout-venant, qui manque à l’appel. Les nombreuses réformes prévues pour la fin d’année, ainsi que les quelques cas de salmonelles compliquent les approvisionnements. La tension est très forte sur le marché, d’autant plus que les centres rapportent une forte pression de la GMS en cette période de négociations commerciales.
La semaine prochaine, la TNO industrie sera réalisée et envoyée par mail le 26 décembre et publiée dans le quotidien et sur le site internet le 29 décembre.
En œufs calibrés, certains opérateurs constatent un tassement saisonnier de la demande des grossistes. Certes leurs ventes aux boulangers pâtissiers restent importantes, mais les autres secteurs sont plus calmes. Néanmoins, l’offre manquait tellement que ce tassement de la demande ne pèse pas sur l’équilibre de marché. Certains opérateurs affichent même des tarifs en petite hausse faute d’œufs.
Industrie : Sans surprise les industriels font état de peu de besoins cette semaine puisque nombre de leurs clients fermeront en fin de semaine prochaine. Une situation qui contribue donc à détendre le marché des œufs de code 3 destinés à l’industrie, mais somme toute modérément puisque que leurs stocks étant vides, ils n’hésitent pas à acheter les offres spot qui se présentent. Les prix sont plus ou moins baissiers selon les capacités de stockage des vendeurs, ceux qui n’en ont pas concèdent quelques baisses avant la trêve. Toujours pas d’échanges d’œufs alternatifs français sur le marché spot. La baisse des besoins des prochains jours devrait donc se traduire avant tout par une baisse des importations.