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En bio, un circuit de distribution résiste à la chute des ventes

Taux de pénétration, sommes dépensées et niveau de l’offre, les indicateurs sont au rouge sur le marché du bio, seul un point se distingue, les ventes en EDMP progressent.

Les ventes de bio ont de perdu 4,5 % en valeur en cumul annuel mobile à mi-octobre, selon les données Nielsen IQ
Les ventes de bio ont de perdu 4,5 % en valeur en cumul annuel mobile à mi-octobre, selon les données Nielsen IQ
© Virginie Pinson

Après avoir reculé de 2,4 % en valeur en 2021, les ventes de bio ont de nouveau perdu 4,5 % en cumul annuel mobile à mi-octobre, selon les données Nielsen IQ rapportées par la FCD. Le poids du bio dans les ventes de PGC-FLS est passé de 5,2 % en moyenne en 2020 à 4,9 %. 97,4 % des foyers ont acheté au moins un produit bio sur la période, c’est 0,2 % de moins que l’an dernier. Les sommes dépensées par acheteur ont reculé de 7,53 € sur un an, à 167,2 €. C’est tout de même plus qu’en 2019, avant le Covid (152,7 €).

Un circuit à contre-courant pour le bio

En super et hypermarchés comme en drive, le bio recule nettement, que ce soit en marque nationale ou sous MDD. Les enseignes de proximité sont aussi dans le rouge, elles observent néanmoins une évolution positive des ventes de MDD bio (qui ne compense pas le recul des marques nationales). En revanche, dans les enseignes à dominante marque propre (EDMP), les ventes de bio progressaient de 5,7 % en valeur, contre 0 ;8 % pour l’ensemble des PGC FLS. Le Bio est donc encore moteur de croissance, surtout les marques nationales. Comme c’est dans le circuit EDMP que le poids du bio face au PGC est le plus faible (3,2 % contre une moyenne de 4,9 %), une poursuite de la croissance est envisagée.

Voir notre dossier : Coup de froid sur le bio

Baisse de l’offre bio

L’offre bio a nettement baissé cette année. Sur huit mois, Iri indique qu’elle a chuté de 5,4 % en hypers, de 4,8 % en supers, de 6,2 % en proximité et même de 12,7 % en drive. Cette restriction des assortiments est surtout subie par les marques nationales généralistes bio (-9,3 %) puis par les spécialistes (-6 %) tandis que les MDD bio résistent (-4,2 %). En juillet-août, les prix des PGC bios restaient supérieurs de 54 % en moyenne à ceux des produits conventionnels.

 

 

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