Coup de chaleur et hausse des prix de la viande : des perdants et des gagnants au rayon plats préparés
Au mois de juin, les températures record et le début de la répercussion de la flambée des prix du bœuf ont bouleversé les ventes du rayon plats préparés. Zoom sur une catégorie sensible.
Au mois de juin, les températures record et le début de la répercussion de la flambée des prix du bœuf ont bouleversé les ventes du rayon plats préparés. Zoom sur une catégorie sensible.

-19,4 %, c’est la baisse en volume des ventes de plats familiaux à base de viande, par exemple le hachis parmentier, au mois de juin 1 comparé à l’an dernier, selon le baromètre exclusif Circana pour Les Marchés publié dans votre quotidien du 22 juillet.
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Un effet météo très sensible sur les plats préparés
Une chute drastique des volumes qui s’explique par un effet météo très négatif. Le mois de juin a été le plus chaud de l’histoire de France. Des températures assez peu propices à la consommation de plats roboratifs. Les saucisses lentilles en conserves (-19,4 %), les choucroutes (-24,5 %), cassoulets (-17 %) et petits salés (-22,2 %) en ont tout autant fait les frais. A l’inverse, les plats à consommer froid et sans cuisson nécessaire ont été privilégiés, avec une hausse de 3 % des achats de jambons cuits en volume et de rôtis de porc cuits de 14,6 %.
La flambée des prix des bovins sensible en rayon
Du côté des plats familiaux à base de pâtes (lasagnes notamment), la baisse des ventes de l’ordre de -2,6 % s’explique avant tout par la hausse des prix. En effet sur la période, malgré la baisse des volumes, les ventes en valeur ont grimpé de 15,7 %. Même tendance sur les conserves à base de pâtes (raviolis), dont les ventes en volume ont baissé de 5,5 % avec des prix moyens en légère progression. Les industriels nous avaient confié ne pas avoir obtenu les hausses de prix nécessaires après les négociations commerciales. Et les prix des vaches ont accéléré leur envolée après ces négociations, ce qui les a conduits à devoir activer les clauses Egalim de répercussion des cours agricoles. Ce qui a été sensible pour le consommateur surtout à compter de début juin. Les prix des vaches industrielles demeurent très élevés, et ce dans toute l'Europe.
1 (du 26 mai au 29 juin 2025)