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Commerce extérieur agroalimentaire : les céréales et les pays tiers sauvent l’excédent agroalimentaire

En septembre, l’excédent des échanges agroalimentaires a augmenté de 277 millions d’euros du fait principalement de la progression des exportations de céréales. Celui des produits transformés recule de 84 millions d’euros.

Début 2020, les envois de viande bovine des pays sud-américains vers l’Europe pâtissent de la crise sanitaire. © DR
© Pixabay

En septembre 2022, l’excédent des échanges agroalimentaires français a atteint 964 millions d’euros, en hausse de 277 millions d’euros par rapport au mois de septembre 2021, selon la note de conjoncture d’Agreste publiée le 15 novembre. Seul le solde des produits agricoles bruts augmente (+361 millions d’euros sur un an) pour atteindre 400 millions d’euros sous l’effet de la hausse des exportations, principalement de céréales (+303 millions d’euros). Par ailleurs, la hausse de l'excédent commercial agroalimentaire a reposé pour plus de 70 % sur les échanges avec les pays tiers.

A l’inverse, l’excédent commercial en produits transformés recule de 84 millions d’euros, à 563 millions. Sur un an, la baisse de l’excédent commercial concerne exclusivement les échanges avec l’Union européenne (-167 millions d’euros), note Agreste.

Si les exportations ont progressé de 17%, la valeur des importations a augmenté à un rythme encore plus soutenu (+22%), du fait des fortes hausses des achats de viandes, de produits issus de l’abattage, principalement de la viande de volaille de Pologne mais aussi de la viande bovine en provenance des Pays-Bas et du Royaume-Uni (+174 millions d’euros). Il en est de même pour les produits laitiers, dont les importations françaises ont progressé de 157 millions d’euros sur un an. Elles concernent principalement les achats de beurre en provenance de Belgique et des Pays-Bas. Les importations d’huiles, tourteaux et corps gras et les produits préparés de la pêche ont également augmenté.

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