La collecte laitière des cinq plus grands exportateurs mondiaux devrait rester stable, à 288,9 millions de tonnes, selon les prévisions de l’USDA.
L’Europe stagne, car si le début de l’année s’est montré dynamique, le potentiel de production est limité sur le second semestre, entre baisse du cheptel et directives environnementales. Ce sont notamment les Pays-Bas qui devraient se montrer en retrait, sous l'effet des réglementations environnementales. En Argentine, la sécheresse entraîne une baisse de 3 % de la production laitière, tandis que la dépréciation du peso affecte les marges des producteurs à court terme. la production laitière en Australie devrait aussi chuter de 3 %, en raison des pluies excessives et de la transition des éleveurs vers l'élevage allaitant. Les pénuries de main-d'œuvre liées à la COVID-19 ont également fait évoluer les modes de production, conduisant à une baisse des rendements laitiers. En Nouvelle-Zélande, la production laitière devrait progresser de 2 % par rapport à l'année précédente, grâce aux bonnes conditions météorologiques favorisant la croissance des pâturages. Malgré une baisse par rapport à 2022, le prix du lait à la ferme reste intéressant. Enfin la production américaine devrait grimper de 1 %, malgré une accélération des réformes, les producteurs faisant face à une baisse des prix alors que les coûts de production restent élevés.
