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Agneau : le marché international est dominé par la Chine

A l'approche de l'aïd el Kebir, un point sur le marché et les prix mondiaux des moutons.

© Photo by Jo-Anne McArthur on Unsplash

Les échanges mondiaux de viande ovine pour l’aïd el Kébir semblent avoir été contenus cette année. Les pays du Moyen Orient se sont montrés peu aux achats dans l’ensemble. Ainsi au premier semestre les envois australiens de viande ovine vers le Qatar s’affichaient a environ 600 téc par mois en moyenne, contre 1600 téc un an plus tôt. En cause, l’arrêt des subventions à l’importation décidé par le gouvernement qatari en décembre 2020. Vers les Emirats arabes Unis aussi, les Australiens du MLA rapportent des échanges maussades, avec une baisse de 22 % des envois, entre manque de fréquentation touristique, économie qui connait quelques difficultés, disponibilités limitées et prix élevés. 

Cette baisse des envois de viande n’est pas compensée par des envois d’animaux vivants puisque les politiques qatariennes ont aussi concerné le vif, le pays est passé de deuxième client de l’Australie aux abonnés absents, avec aucun envoi d’animaux sur le premier semestre. De plus le gouvernement australien a pris des mesures pour le bien-être animal en interdisant les envois d’animaux vivants pendant les mois d'été. Au premier semestre, les exportations australiennes en vif ont donc chuté dans leur ensemble de 35 % en valeur et 38 % en volume par rapport à une année 2020 elle-même en baisse. 

Si les envois vers les pays musulmans ont reculé, ceux vers la Chine ont été toniques, alors que le pays manque toujours de protéines animales suite à la peste porcine africaine. Tout laisse à penser que la Chine restera aux achats à court terme. 

La hausse des disponibilités en Australie ne devrait pas entièrement compenser la baisse néo-zélandaise et l’Idele juge que “les expéditions océaniennes resteront somme toute limitées face à l’ampleur de la demande”. De quoi anticiper des prix mondiaux toujours fermes pour la viande ovine.

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