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Abattoir de Bazas : les 3 désaccords entre L214 et la préfecture de Gironde

Suite à la diffusion d’une vidéo par L214, la préfecture ordonne une nouvelle inspection de l’abattoir. Pour l’association antispéciste, cette réaction de la préfecture « pose davantage de questions qu’elle n’apporte de réponse ».

L'abattoir situé à Bazas est le seul abattoir public de Gironde.
© Capture d'écran - Google Maps

L214 a publié, le 26 juin, une série d’images incriminant l’abattoir public situé à Bazas en Gironde, elle en réclame la fermeture d’urgence. La préfecture de Gironde a réagi, par voie de communiqué de presse.

Les images sont-elles le reflet de la réalité ?

Selon le préfet, cette vidéo « résulte d’un montage (…) de séquences non datées choisies pour leur caractère choquant (…) qui ne reflète pas la réalité du fonctionnement de cet abattoir régulièrement contrôlé ».

L’association explique avoir remis au procureur de la République du tribunal de Bordeaux le 26 juillet après-midi une vidéo de 2h50 (avec preuves de dates et de lieu). Elle demande un accès sans délais, à des journalistes et des parlementaires, aux huit caméras de vidéosurveillance.

Les porcelets sont-ils abattus avec du matériel adéquat ?

L’abattoir n’étant pas équipé pour l’abattage des porcs de moins de 40 kg, la préfecture lui a envoyé un courrier d’avertissement en février, et l’abattoir a cessé de traiter ces animaux. Pour L214, c’est insuffisant puisque l’association détient des images montrant des porcelets, qui pèseraient plus de 40 kg, abattus avec grande difficulté.

Pourquoi l’abattoir a-t-il été mis en demeure ?

L’abattoir a été mis en demeure le 9 juin, détaille la préfecture, suite à une inspection coordonnée des 3 chaînes durant le mois d’avril, avec ordre de mettre en place « un contrôle interne » du déchargement, de la mise en attente et de l’arrivée des animaux.

L214 réaffirme sa demande de fermeture d’urgence de l’abattoir, a porté plainte contre l’établissement pour cruauté et sévices graves, et entame un recours en responsabilité contre l’État. Cet abattoir produit notamment de la viande de porc, vaches et moutons, « majoritairement issus d’élevages en plein air, locaux, voire bio » selon l’association, en partie commercialisée sous IGP.

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