Calibré : Le marché de l’œuf calibré reste fluide à l’approche de la rentrée. Il semble que la demande soit moins facile à satisfaire en gros calibres, alors que les réformes ont été abondantes cet été. En tout-venant vers le conditionnement, les opérateurs s’accordent à juger le commerce très dynamique, avec de forts besoins en codes 2 et 3.
Industrie : Le marché de l’œuf destiné à l’industrie s’est nettement tendu cette semaine, confirmant amplement la reprise amorcée début août, avec des cours qui se sont raffermis au fil des jours. Beaucoup d’industriels ne peuvent trouver les œufs dont ils ont besoin qu’au prix d’efforts sur les tarifs. En effet, la demande bat son plein, comme c’est habituel à la rentrée, pour alimenter en ovoproduits la restauration collective, commerciale et les industries agroalimentaires utilisatrices. Dans le même temps, l’offre française est limitée. Il semble qu’après les abattages abondants de l’été certains éleveurs avaient trainé à remettre en place, inquiets de la forte baisse des cours en juin. De plus, la France n’a pas entièrement recouvert son plein potentiel de production après la grippe aviaire. Dans le même temps, l’offre européenne fait beaucoup moins pression, car les prix ont aussi fortement grimpé ces derniers jours chez nos voisins. La forte volatilité du marché cette année s’avère complexe à gérer pour les opérateurs de l’aval.
