Aller au contenu principal

Poulet : la revanche du standard face au certifié, exemple chez Duc

Le volailler Duc s’oriente vers le poulet standard ou « poulet du quotidien » au dépend du certifié pour répondre à la demande des consommateurs.  

Damien Calandre.
Damien Calandre, directeur général de Duc, explique le virage de l'entreprise du poulet certifié au poulet standard.
© Sheila Kolani

Duc consacre « 70 % de sa production au poulet du quotidien », indique Damien Calandre directeur général de Duc dans ses locaux à Chailley, jeudi 8 octobre. L’entreprise, rachetée par le hollandais Plukon en 2017, veut s’adapter aux évolutions de la demande des consommateurs français. En cette période d’inflation, le poulet standard s’impose dans les assiettes comme en restauration hors domicile, notamment en raison d’un prix plus compétitif qu’en certifié, en SIQO et en bio.  

 

« Nous sommes passés de 1 500 à 500 références », estime le directeur général de Duc. L’entreprise s’est aussi recentrée sur les MDD.  

Lire aussi : Fin de l’inflation, fin des MDD ?

Forte hausse du chiffre d’affaires 

La stratégie s’est avérée payante puisque que Duc « a doublé son chiffre d’affaires en cinq ans ». Il estimé à « 307,6 millions d’euros pour 71 000 tonnes produits finis ». L’entreprise a également investi pour moderniser ses outils « à hauteur de 100 millions d’euros », explique Damien Calandre. Le site de Chailley a été « entièrement rénové et doté de nouvelles infrastructures ». On y retrouve par exemple de nouveaux quais d’arrivée des poulets, des nouvelles lignes de découpe. Aujourd’hui, l’entreprise abat 700 000 volailles par semaine et « vise prochainement le million hebdomadaire », espère son directeur général. Pour l’ensemble de ses activités, en France, le chiffre d’affaires était de 587,372 millions d’euros en 2023 selon le rapport d’activité de Plukon. 

Les plus lus

rayon viande hachée
Qu’est-ce qui pourrait faire baisser les prix des bovins en Europe ?

Alors que toute l’Union européenne affiche des prix records pour ses bovins, un petit tassement s’est fait sentir en Irlande…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Frédéric Chartier, président du groupement de producteurs Armor œufs depuis avril 2022.
Armor Œufs : « Nous avons pour objectif d’atteindre 7 millions de poules pondeuses pour 2030 »

Le groupement de producteurs Armor Œufs a tenu son Assemble générale début avril. L’occasion pour Les Marchés d’échanger avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio