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Porc : pourquoi le marché européen manque d'impulsion

Les cours du porcs restent globalement stables en Europe, alors que la demande en viande est jugée décevante. En Chine, les prix s'orientent de nouveau à la baisse. 

Graphique du cours du porc
Marché du porc français, Marché en vif, 56 T.M.P. en €/kg/carcasse
© Les Marchés

Toujours aucun changement sur le marché français du porc avec une cotation à Plérin qui est de nouveau restée stable en cette semaine 23, à 1,793 €/kg. Elle n’a plus bougé depuis le 10 avril dernier, et se situe près de 10,5 % sous son niveau de l’an dernier, même date. Les enchères françaises se situent dans un mouchoir de poche. Les abattoirs ont eu des besoins limités avec les fériés et un marché de la viande décevant. De plus, le marché européen manque d’impulsion. 

Lire aussi : Porc : l’Union européenne garde une place stratégique sur le marché mondial

L’Allemagne avait pourtant donné un signe avec sa hausse de 10 centimes fin mai, mais depuis, calme plat. Les offres sont plutôt limitées mais là encore la morosité du marché de la viande ne permet pas de faire décoller le marché. La Pentecôte est traditionnellement synonyme d’un regain de demande outre-Rhin mais, cette année, les opérateurs se disent déçus. La prudence reste de mise, d’autant plus que le prix de certaines pièces baisse. Et sans dynamique allemande, c’est tout le marché nord-européen qui joue la carte de la stabilité. En Espagne, les producteurs tablent sur la hausse saisonnière mais les abattoirs limitent l’évolution des prix au regard de la mollesse du marché européen (+1 centime cette semaine). 

Lire aussi : Porc : pourquoi l’Espagne pourrait consolider sa place de leader à l’export en 2025

Retour à la baisse des prix du porc en Chine

A noter qu’en Chine, avait lieu le week-end dernier la fête des bateaux-dragons, un des temps forts de la consommation de viande dans le pays. Cette occasion avait soutenu le marché sur la seconde partie de mai, mais depuis la tendance est revenue à la baisse. Les fortes chaleurs pénalisent la demande et l’offre est très large en comparaison. 

Lire aussi : Porc : la Chine réduit ses importations, quels impacts pour ses fournisseurs ?

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