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Pas assez d’œufs au resto des JO, mais trop sur le marché

L’évolution des prix des œufs français, au 25 juillet 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

oeufs dur dans une bassine
Les oeufs sont plébiscités par les athlètes au village olympique
© CNPO

Œuf de table :  Plusieurs opérateurs se disaient très déçus de leurs commandes en œufs calibrés de code 3 ce jour, que ce soit dans les grandes métropoles ou dans les zones de villégiature. Alors qu’on s’attendait à une effervescence sur le Min de Rungis avec le début des Jeux Olympiques Paris 2024, c’est pour l’heure le calme plat. Pourtant, « les œufs ont été rationnés au petit-déjeuner mercredi » nous apprend le journal l’Équipe, car victimes de leur succès. Sodexo Live ! le partenaire qui nourrit Paris 2024 a annoncé revoir les volumes à la hausse pour satisfaire les besoins des athlètes. A voir si les commandes vont être plus dynamiques ces prochains jours. Pour l’heure, plusieurs opérateurs ont rapporté devoir faire des concessions tarifaires ou des dégagements à l’industrie.

En œufs tout-venant, certains rapportaient des débords de centres de conditionnement, d’autres jugeaient le marché régulier, surtout en code 1. 

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Industrie : Le ralentissement marqué de la demande d’œufs de table cette semaine s’est traduit par quelques dégagements vers l’industrie. Dans le même temps, quelques acheteurs étaient un peu moins présents sur le marché puisque leurs fabrications d’ovoproduits liquides sont freinées par la saison. Dans ce contexte, certains industriels ont profité des volumes présents pour commencer à reconstituer les stocks. Si l’on rapporte des prix en baisse ; on note l’absence de pression des importations qui ne sont pas plus compétitives. 

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