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Œufs : ralentissement de la demande

 © CNPO
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Calibré : Le marché du tout-venant pour le conditionnement donnait des signes d’essoufflement ces derniers jours. Les dernières opérations promotionnelles sont terminées et la demande des ménages est plus limitée, tandis que l’effet rentrée a été somme toute modéré. Tout concourait donc à des besoins plus limités de la part des centres. Un tassement qui concernait tous les codes de production, aux dires des opérateurs, notamment le plein air, et qui a rejailli sur le marché du calibré. Ce dernier se montrait plus calme et proche de l’équilibre, à quelques lourdeurs chez les uns faisant face des légers manques chez d’autres, les tarifs se sont donc maintenus.

Industrie : Tassement aussi sur le marché des œufs destinés à l’industrie cette semaine. Si l’offre se montrait sensiblement en rapport avec celle de la semaine précédente, les industriels semblaient un peu moins aux achats. D’une part, il leur restait des stocks, de l’autre, le marché de l’ovoproduit manquait toujours de tonus. Si mars est habituellement synonyme de bonne activité, la restauration fait toujours défaut et faute de perspectives, le secteur n’est toujours pas aux achats. Quant aux autres débouchés, s’ils sont présents c’est avec prudence. À noter que la revalorisation des ovoproduits s’avère compliquée. Dans ce contexte, le marché montrait un certain équilibre et les prix ont très peu évolué.

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