Œufs : face aux importations chez les grossistes, des concessions de prix
L’évolution des prix des œufs français, au 5 juin 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 5 juin 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : Pas de changement de ton ce jeudi. D’un côté l’œuf calibré destiné aux grossistes, qui est sous pression avec des importations à prix compétitifs. Les opérateurs rapportent l’arrivée d’œufs belges et espagnols, sur des bases inférieures de quelques dizaines de centimes aux cotations françaises, mais aussi d’inserts ukrainiens à prix bien inférieurs. Dans ce contexte certains baissent leurs prix pour conserver leurs parts de marché sur ce segment. De l’autre le marché des centres de conditionnement, toujours en manque, capte des volumes supplémentaires et permet donc à certains opérateurs qui ont de plus larges débouchés de maintenir leurs tarifs. Toujours des manques importants en code 1 et 0.
Industrie : Le marché des œufs de code 3 destinés à l’industrie reste toujours aussi peu animé, avec un nombre d’échanges en origine France très réduit. Les opérateurs peinent à trouver de quoi répondre à leurs besoins. Un flux d’importation continue donc d’alimenter les casseries, à des prix assez similaires à ceux constatés en France. Côté ovoproduits, la semaine prochaine, tronquée, est synonyme de besoins un peu plus calmes.
Et toujours, les cuiseurs d’œufs pour les œufs durs peinent à trouver de la matière alors que les œufs sont captés par le conditionnement de plus en plus tôt et que les démarrages se raréfient vu que les poules sont gardées plus longtemps.