Nutri-Score : Bruxelles ne choisirait pas cet étiquetage nutritionnel
Une responsable de la Commission européenne a semé le trouble le 30 septembre dernier en indiquant que Bruxelles n’allait pas choisir le Nutri-Score.
Une responsable de la Commission européenne a semé le trouble le 30 septembre dernier en indiquant que Bruxelles n’allait pas choisir le Nutri-Score.

Selon un article d’UFC-Que Choisir publié le 31 octobre, la directrice adjointe à la durabilité alimentaire au sein de la Commission européenne, Claire Bury, a semé le trouble lors d’un débat organisé par le média Politico, le 30 septembre dernier.
« Nous ne proposerons pas le Nutri-Score », a-t-elle déclaré, pour « éviter la polarisation du débat ».
Si sept pays européens ont déjà adopté cet étiquetage nutritionnel qui semblait devenir le favori pour une obligation d’affichage d’ici la fin d’année ou au début de l’année 2023, d’autres d’Etats membres s’y opposent fermement comme l’Italie ou encore la Grèce qui le trouvent trop simpliste et non pertinent sur des produits comme l’huile d’olive ou les fromages.
La Belgique, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse avaient adopté le 26 juillet les évolutions de l’algorithme du Nutri-Score pour les aliments, élaborées par le comité scientifique, afin justement de répondre aux critiques de ses détracteurs.
Quelle alternative va désormais proposer la commission européenne ? Depuis février, l'Italie pousse son système nommé Nutrinform. Il a officiellement été présenté en février.
Le créateur du Nutri-Score, Serge Hercberg dénonce la désinformation de l'Italie.
Comment est-il possible que des responsables politiques italiens accusent #NutriScore, développé par les scientifiques et démontré utile aux consommateurs (> 100 études) de vouloir attaquer les produits «Made in Italy» ? Nutri-Score ne tient pas compte de l’origine des aliments pic.twitter.com/nSmq3RKksF
— Hercberg Serge (@HercbergS) October 30, 2022