Viandes et abats de veau : quelques infractions au stade grossiste
Alors que les abats de veau sont parfois vendus à un prix quatre fois plus élevé que celui des abats de jeune bovin, les enquêteurs de la DGCCRF ont contrôlé 30 établissements dont 13 grossistes spécialisé et 10 abattoirs pour vérifier que de la viande ou des abats de jeune bovin n’étaient pas vendus comme de la viande ou des abats de veau. Résultats : les enquêteurs n’ont pas constaté de fraude massive. Si les abattoirs distinguent bien les âges sur l’étiquetage comme la facturation, « les principales infractions ont été relevée aux stades des traiteurs et des grossistes de la restauration commerciale » souligne toutefois la DGCCRF. Trois avertissements et deux procès-verbaux ont été dressés. « Un grossiste de l’un des abattoirs contrôlés facturait systématiquement comme têtes de veau des têtes de très jeunes bovins », note la DGCCRF soulignant également qu’un traiteur industriel mélangeait des ris de jeune bovin (majoritaires) et des ris de veau.