Viande de porc : la France hausse ses importations
Porcelets : Le marché français des porcelets ne présente pas de grands changements de tendance et aucune nette amélioration de l’ambiance commerciale n’est attendue à court terme. La saison n’est jamais vraiment propice au commerce, tandis que les incertitudes quant aux capacités de rebond des cours des porcs charcutiers plombent un peu plus le moral des naisseurs et engraisseurs. Seule note d’optimisme, les prévisions de FranceAgriMer tendent à rejoindre celles de l’Ifip concernant une très probable baisse des prix de l’aliment sur la seconde moitié de l’année.
Découpe : Le calme reste de mise en cette fin de semaine, fin de mois et regain de concurrence des viandes communautaires restant d’actualité. La chute de 9 centimes des cours allemands ce mercredi risque d’ailleurs d’entraîner un regain de prudence des entreprises françaises d’abattage découpe. L’Allemagne gagne en compétitivité sur le marché communautaire aux dépens de la France.
A noter que la concurrence des découpes européennes n’est pas nouvelle. Celle-ci tend à s’accentuer. En cumul de janvier à avril, les volumes importés ont atteint 212 985 tonnes équivalent carcasse (téc), selon Agreste, soit 3,2 % de plus qu’un an plus tôt. Les achats à l’UE ont grimpé de 3,2 %, en partie sous l’impulsion des approvisionnements auprès du Benelux (+4 699 téc), de la Pologne (+446 téc) et des Pays-Bas (+284 tonnes) et malgré le repli des achats à l’Espagne (-4 370 téc) et à l’Allemagne (-1 297 téc).