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Une fin d'année bien engagée

L'aïd el-Kebir a dynamisé le marché des agneaux, dans un contexte d'offre mesurée et de repli de la pression des importations.

Malgré le cas de FCO qui a fortement perturbé les échanges dans la région Centre la semaine dernière, le commerce restait actif en préparation de l'aïd el-Kebir. Les agneaux mâles lourds étaient les plus recherchés, entraînant les autres catégories dans leur sillage. Les cours ont dépassé leur niveau de 2014, du fait de disponibilités modérées. En cumul sur les sept premiers mois de 2015, les abattages d'agneaux ont reculé de 2 % par rapport à 2014, selon Agreste. Une tendance qui « ne reflète pas le repli de la production française », selon l'Institut de l'élevage, mais s'explique par la baisse des importations d'ovins vivants, notamment depuis l'Espagne, mais aussi des Pays-Bas et de la Roumanie.

Moins de pression de l'importation

En viande ovine aussi, les importations françaises se sont repliées de 7 % au premier semestre, selon Agreste, faute de dynamisme de la consommation. Les envois de la Nouvelle-Zélande et de l'Espagne ont reculé. Mais ils ont progressé en provenance du Royaume-Uni. Néanmoins, l'agneau britannique subit la volatilité de la livre sterling dont le renforcement pourrait nuire à sa compétitivité. À court terme, l'Irlande pourrait aussi raffermir sa présence sur le continent. Mais les marchandises importées sont pénalisées par la crise de l'élevage qui pousse certaines grandes surfaces à mettre davantage en avant l'origine France.

Alors que l'offre française est attendue modérée dans les mois qui viennent, cette demande plus prononcée, si elle dure, pourrait profiter aux éleveurs et les prix pourraient rester fermes.

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