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Lapin
Une demande et des disponibilités mesurées

Le cours du lapin se maintient à un haut niveau cette année. Si la demande ne cesse de reculer, l’offre plus contractée en 2019 permet de soutenir les prix sur le marché.

La France, le deuxième producteur européen de lapins d’élevage après l’Espagne, continue de voir sa consommation en berne depuis quelques années. La tendance se confirme en 2019, avec le repli des volumes d’achat des ménages pour une consommation à domicile de 4,7 % sur les 8 premiers mois alors que le tarif en rayon progressait de 3,2 % selon FranceAgriMer-Kantar. Le désintérêt des Français se ressent aussi bien pour le lapin entier que pour les morceaux, avec des volumes en recul de 7,9 % et 4,2 % respectivement. Seules les offres promotionnelles ont permis au demi-lapin d’afficher des volumes en hausse de 19,6 %. Pour autant, la cotation du lapin vif est de 5,1 % au-dessus de son niveau de l’an dernier sur les 40 premières semaines, grâce à une offre plus contractée.

Une balance commerciale française excédentaire

Le repli des disponibilités de cette année peut s’expliquer en partie par la canicule et les arrêts d’élevage. Le comité interprofessionnel (Clipp) et l’Itavi publient des indicateurs de production à la baisse en 2019 bien qu’elle soit moins marquée que l’année dernière. En effet, le recul de la production estivale habituelle a été moindre cette année. Les inséminations sur les 39 premières semaines s’établissaient à 2,71 millions de femelles en baisse de 3,9 % contre -9,2 % en 2018. En conséquence, les fabrications d’aliments et les abattages (en poids) ont aussi reculé respectivement de 6,3 % et de 5,1 % sur les 8 premiers mois par rapport à 2018. Cependant, la balance commerciale de la France est excédentaire à 11,3 M€ (+10,3 % vs 2018) sur les 8 premiers mois de 2019, avec un solde qui reste positif en volume et en valeur. Les exportations ont progressé de 2,9 % en volume et de 4,5 % en valeur alors que les importations ont reculé de 5,1 % en volume et 11,2 % en valeur.

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