Un marché en transition

Légumes : Le commerce du poireau manque encore de dynamisme : peu de promotions sont mises en place et la concurrence nationale est plus marquée, induisant quelques ajustements tarifaires. Les cours du chou-fleur sont revus à la baisse, sous l’effet du développement des apports bretons (400 000 têtes, hier). Le marché de l’endive se montre relativement équilibré (620 t, hier, dans les Hauts-de-France). Les volumes de tomates sont sur le déclin. La demande aussi, ce qui limite le potentiel de revalorisation des prix. Les campagnes françaises de courgette et de concombre sont désormais quasiment terminées.
Fruits : Le commerce du raisin demeure très calme. Pour autant, la hausse des cours se confirme, sous l’effet du déclin des disponibilités et de la part plus importante de marchandises issues des frigos de longue conservation. En pomme, l’offre monte en puissance et l’éventail variétal continue de s’élargir, face à une demande encore timide. En marron et en noix, la douceur persistante des températures reste également un frein à la mise en consommation de ces fruits.