SNRC
Un choc économique et social sans précédent pour les sociétés de restauration
« La mise à l’arrêt ou la diminution drastique de leurs activités en enseignement représente un choc économique et social sans précédent, générant des pertes de production – autant pour elles que pour leurs fournisseurs de matières premières », a écrit Philippe Pont-Nourat, président du syndicat national de la restauration concédée (SNRC qui représente 90 000 emplois) dans une note du 15 mars adressée au gouvernement. Pointant des pertes d’activité qui « impacteront durablement l’ensemble du secteur de la restauration collective », le syndicat demande alors « des clarifications concernant les modalités précises du chômage technique », et de « faciliter les mobilités des personnels » pour pouvoir venir seconder les équipes en place dans les hôpitaux ». Le SNRC propose aussi d’assurer la préparation de repas destinés autant aux personnels mobilisés (personnels de santé, forces de sécurité, administration, volontaires, etc..) qu’aux populations le nécessitant en maintenant l’activité de ses cuisines centrales dédiées habituellement à la restauration scolaire pour produire des repas livrés. Le SNRC milite enfin dans cette note pour le maintien des restaurants d’entreprises et met en avant son plan de maîtrise sanitaire : limitation des plages horaires et des espaces, réaménagement des zones de restauration, suppression des offres alimentaires en vrac, service individuel du pain et des couverts, proposition de plateaux ou repas à emporter, menus simplifiés.