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Cuniculture
Trop peu de lapins pour finir l’année

La canicule et une recrudescence du virus de la VHD cet été exacerbent aujourd’hui la baisse saisonnière de la production cunicole française. Un manque se fait sentir.

Le sort semble s’acharner en cette fin d’été sur la filière cunicole française, l’empêchant d’enrayer son déclin. Alors que la consommation ne cesse de reculer, la production est soumise à de fortes perturbations structurelles et conjoncturelles, qui compriment le marché. Certes, les mois d’été ont été très calmes, faute d’intérêt des ménages et malgré quelques ventes à l’export. Mais l’offre s’est avérée plus limitée que prévu et pourrait bien être encore plus restreinte cet automne. À la baisse du nombre d’éleveurs et aux sauts de bande instaurés par la filière pour abaisser sa production lors du creux estival de la consommation se sont ajoutés une recrudescence du virus de la maladie virale hémorragique (VHD) qui a fortement accentué la mortalité en élevage, ainsi qu’un climat défavorable. Les fortes chaleurs ont entraîné une moindre efficacité des inséminations artificielles de lapines et augmenté la mortalité en lapereaux. Autant de volumes en moins en ce mois de septembre alors que la demande en viande s’est réveillée avec la rentrée.

Plus tonique depuis la rentrée

Depuis deux semaines, les abattoirs notent une nette relance du commerce et peinent à couvrir leurs besoins. Beaucoup craignent que ces difficultés s’intensifient à court terme. Selon certains opérateurs, le contrecoup de l’été est en mesure, pendant quelques mois encore, de laisser l’offre sous son niveau initialement anticipé. Or, une montée en puissance de la consommation est attendue, soutenue par des opérations de promotions en GMS, d’ores et déjà d’actualité dans certaines enseignes.

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