Aller au contenu principal

Trafic de viande de cheval : un procès s’ouvre à Marseille

Le retentissant scandale de la viande de cheval fait l’objet d’un nouveau procès qui s’ouvre à Marseille ce 7 juin.

L'abattoir d'Alès est au coeur du procès qui s'ouvre à Marseille sur le trafic de viande de cheval.
© Capture d'écran StreetView - Google

Un nouveau procès s’ouvre à Marseille, dans le cadre du scandale de la viande de cheval qui avait ébranlé le secteur des plats cuisinés surgelés en 2013.

Un important négociant belge de chevaux va être jugé à compter du 7 juin à Marseille pour escroquerie en bande organisée et tromperie entraînant un danger pour la santé de l’homme. Il est soupçonné d’avoir introduit dans la filière alimentaire des animaux impropres à la consommation. Jean-Marc Decker, un marchand de 58 ans installé à Bastogne, dans l’Est de la Belgique, serait « le pivot d’un vaste trafic international de chevaux ».

Dix-sept autres prévenus, maquignons, rabatteurs, vétérinaires, dont trois Belges et deux Néerlandais, sont jugés à ses côtés ainsi qu'une société de vente en gros de viande chevaline du Gard, Equi’Sud d’Alès. Cette entreprise qui fournissait 80 détaillants du Sud de la France laissait faussement croire à l'origine française de la viande.

L'enquête ouverte en France en 2013 et menée ensuite conjointement avec des enquêteurs belges, avait démarré dans l'abattoir d'Alès (Gard) sur la base d'un signalement de la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires. Les services vétérinaires y avaient mis au jour une série de fraudes reposant sur la falsification des carnets d'identification et des documents sanitaires accompagnant les animaux ainsi que des entorses à la réglementation européenne concernant les chevaux importés de pays de l'Union.

Ce premier procès qui doit durer jusqu'au 24 juin sera suivi de deux autres d'ores et déjà prévus en janvier et septembre 2023.

Un second volet avec comme épicentre l'abattoir de Narbonne (Aude) vise des faits similaires de tromperie des consommateurs et des commerçants détaillants, sur les qualités substantielles de la viande introduite sur le marché alimentaire.
 

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

vaches attendant derrière une barrière
Les prix des vaches calent, mais pour combien de temps ?

La hausse des prix des vaches a été moins marquée en semaine 43, avec même quelques baisses sur certains marchés qui se…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio