Aller au contenu principal

Traiteur : pourquoi Daunat lance une nouvelle marque ?

Daunat arrive sur le segment de l’ultra-frais avec sa nouvelle marque premium Tout beau tout frais. La société a connu une belle année 2022 bien que mouvementée.

Daunat s’apprête à lancer sa nouvelle marque premium « Tout beau tout frais » sur le segment de l’ultra-frais, dès avril 2023. La gamme est composée de sept références de sandwichs, dont une référence veggie, une au saumon et une au thon. Le pain utilisé est aux cinq graines avec de la farine d’origine française. « C’est le début d’une nouvelle aventure », se réjouit Diane De Chantérac, chef de groupe marketing sandwich de Daunat, à l’occasion d’une conférence de presse le 14 mars 2023.

La société porte une attention particulière pour sa nouvelle marque à la qualité de ses ingrédients. Les recettes ne contiennent ni conservateur ni additif ni arôme artificiel et présentent une DLC de quatre jours, contre huit jours pour l’offre en frais de la marque Bien Fait. « Nos prix sont fabriqués dans notre usine de Bourgogne, là où sont produites nos petites et moyennes séries. Les références de la marque Bien Fait sont aussi fabriquées sur ce site », précise Frédéric Oriol, directeur général de Daunat. Avec sa courte DLC, Tout beau tout frais s’adresse à une cible très urbaine et nécessite fabrication et livraison au quotidien. « Nous sommes sur des prix sensiblement similaires à nos concurrents sur ce secteur de l’ultra-frais », souligne Frédéric Oriol. Daunat ambitionne une vente de 4 à 5 millions d’unités pour sa nouvelle offre, à l’heure où sa marque Bien Fait réalise entre 5 à 6 millions de ventes d’unités.

Une année 2022 très correcte malgré les perturbations

Malgré les hausses des prix des matières premières et les pénuries du premier trimestre 2022 qui ont perturbé les lignes d’approvisionnement, Daunat a connu une année 2022 « très correcte, selon Frédéric Oriol. L’année a été très mouvementée mais on commence à être habitué depuis 2020 ». L’inflation a permis à Daunat d’être très proche de ses clients, principalement pour des discussions sur les hausses tarifaires. « Au vu de notre activité, nous nous fournissons en une multitude de matières premières, nous permettant d’avoir des hausses maîtrisées », détaille-t-il. Sur un an, les prix de vente des produits de snacking ont augmenté en moyenne de +8 % pour les marques nationales et de +13,3 % pour les marques de distributeur. « Nous venons de terminer nos négociations commerciales. Nous nous attendons à ce que les prix continuent à augmenter, même si les cours de certaines matières premières commencent à se tasser », ajoute Frédéric Oriol.

Daunat veut continuer à profiter de l’ascension des produits de snacking qui connaissent une croissance structurée depuis 20 ans, malgré la baisse relative de 2020 liée à la pandémie. « Les consommateurs sont à la recherche de praticité. On se dirige vers de plus en plus d’individualisation et de sur-mesure », indique Maye El Maghrabi, directrice marketing et R&D de Daunat.

En 2022, Daunat est devenu le second intervenant sur les salades, passant devant Mix et derrière Sodebo. « Sur le sandwich, l’année a été exceptionnelle », estime Diane De Chantérac. La société est en effet le premier moteur de la croissance du rayon sandwich, avec des ventes valeur en croissance de +26 % sur 2022, profitant des hausses de prix mais aussi de la fin définitive des restrictions sanitaires.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio